Histoire d’un concours…

Histoire d’un concours…

L’amour de la terre et du travail bien fait.

Au-delà de l’intérêt agronomique de cette technique, préparant le sol, a favorisé l’émergence de concours professionnels.

Et si l’on demande à un concurrent ce que lui apporte cette compétition, il vous répondra sûrement qu’il laboure pour « l’amour de la terre et du travail bien fait » mais aussi pour « la découverte de pays, de gens, d’une culture, mais également et surtout la création d’amitié entre laboureurs ».
Eh oui, c’est également ça le visage du labour, une compétition faite d’hommes passionnés au service de la terre.

Le concours de labour
Le labour dépend principalement de deux séries de facteurs :

  • le type de sol
  • son état : essentiellement son degré d’humidité et les réglages du matériel.

Le but est d’obtenir un labour présentant des sillons bien réguliers, bien retournés et visibles sur toute la longueur.
L’aspect du labour doit être à relief arrondi, à émiettement régulier, sans grosses mottes et sans crevasses afin de pouvoir présenter un travail favorisant la réalisation d’un bon lit de semence.
Le labour de compétition est ouvert, en France, à toute personne qui cotise à la MSA et qui est âgée de plus de 16 et de moins de 35 ans.
Pour la Finale Nationale, 11 régions syndicales sont représentées par leurs meilleurs compétiteurs, soient 11 jeunes s’affrontant dans chaque catégorie.
Le Championnat  de France comporte deux catégories d’épreuves :

  • Le labour en planches, avec charrues simples,
  • Le labour à plat, avec charrues réversibles.

Les deux catégories sont ouvertes aux charrues ayant 2 ou 3 corps.
Durant tout le temps de la compétition, le compétiteur devra utiliser le même matériel (tracteur et  charrue).
Pour chaque épreuve et catégorie, le classement est établi au plus grand nombre de points obtenus.